“Nous sommes prêts” pour cet échange, a indiqué à votre serviteure Philippe Bon, délégué général de Casinos de France. L’Afjel, l’asso des jeux en ligne, est encore plus pressée : “La concertation […] peut s’engager avant même la fin du processus budgétaire actuel”, écrivait-elle hier dans un communiqué.
Le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, interrogé sur Radio J, n’a d’ailleurs pas exclu de faire réapparaître la mesure. “Si c’est légalisé, encadré, c’est pour mettre de la fiscalité dessus, pour contrôler et pour essayer […] de veiller à des phénomènes addictifs. Mais attention, il y a une industrie derrière, il y a des emplois, il y a des villes qui vivent de ça.”
INNOVATION LÉGISLATIVE. Correction de la copie également sur le dispositif jeune entreprise innovante (JEI). Dans un amendement au PLFSS, le gouvernement consent à faire perdurer ce statut, chéri des start-ups. Avec une astuce : alors que le label JEI concernait jusqu’ici les boîtes qui engagent des dépenses de recherche et développement représentant au moins 15 % de leurs charges, le gouv veut relever ce taux à 20%.
CONVERSATION DE GROUPE. Quel sera le sort des groupes d’études de l’Assemblée consacrés au numérique ? Comme le révélait la semaine dernière ma collègue Anne-Charlotte Dusseaulx, le bureau du Palais-Bourbon souhaite rationaliser ces instances, qui permettent aux députés d’approfondir leurs connaissances sur des sujets donnés.
Le constat est posé par la présidente de la Chambre basse, Yaël Braun-Pivet : il y a trop de groupes et leur activité n’est pas toujours au rendez-vous. L’ambition est donc de réduire la voilure, en passant leur nombre de 80 à 58.
Jeu en équipe. Pour autant, plusieurs présidents de groupes liés au numérique souhaitent rempiler et sauver leurs clubs. Sans surprise, c’est le cas du député EPR Denis Masséglia, à la tête de celui dédié aux jeux vidéo.